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ENS-PSL
29 rue d'Ulm
75005 Paris
France
Journée d’étude annuelle de l'Observatoire des humanités numériques de l'ENS-PSL, organisée en 2025 par Théo Boulakia et Léa Saint-Raymond.
8h30 - 9h : Accueil des participants
9h-9h15 : Mot d’accueil, introduction du colloque (Valérie Theis, Directrice adjointe de l’École normale supérieure pour les Lettres et les Sciences sociales)
9h15 - 9h45 : Globes virtuels et la mise en récit de l’environnement global : histoire et défis (Sebastian Grevsmühl, CRH, CNRS/EHESS)
9h45 - 10h15 : Numériser la nature : quoi de neuf depuis L’Œil de l’État de James Scott ? (Pierre Gautreau, PRODIG, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne)
Discussion
10h30 - 11h : L’administration numérique de l’agriculture : une simplification porteuse d’opacité pour les agriculteurs espagnols (Blandine Mesnel, Université Paris Panthéon-Assas)
Pause
11h15 - 11h45 : Agronomie “de précision” et tournant environnemental, une épistémologie numérique pour le productivisme agricole (Jeanne Oui, IRISSO)
11h45 - 12h15 : (Agri)culture machinique. Les représentations du travail agricole mécanisé sur YouTube. (Sylvain Brunier, CSO, CNRS/Sciences Po & Baptiste Kotras, LISIS, INRAE)
Discussion
Déjeuner (12h30-14h)
14h - 14h30 : Renouveler l’étude de l’audition humaine grâce aux grandes bases de paysages sonores naturels (Christian Lorenzi, LSP, ENS)
14h30 - 15h : Archéologie du patrimoine sonore. Numériser le patrimoine immatériel : limites et perspectives (Mylène Pardoen, CNRS, MSH Lyon Saint-Étienne)
Discussion
15h15 - 15h45 : Biopolitique 2.0 : des populations aux collections (Frédéric Keck, LAS, CNRS)
Pause
16h - 16h30 : Mesures et contrôles du travail en traite robotisée (Théo Martin, INRAE)
Discussion
16h45- 17h15 : La digitalisation de l’agriculture : une trajectoire imposée, désirée ou contestée ? (Éléonore Schnebelin, INRAE)
17h15 - 17h45 : Automatisation, exhaustivité et imminence. Les promesses environnementales déçues de la cartographie numérique (Léo Magnin, LISIS, CNRS)
Discussion
Conclusion du colloque : 18 h
Le premier satellite d’observation des terres émergées à des fins non militaires, Landsat, est lancé en 1972. Dans la foulée, la France initie le programme SPOT, qui aboutit au lancement d’un satellite en 1986, juste à temps pour prendre des images de la catastrophe de Tchernobyl. Il faut trouver des débouchés à ces projets (Brunier 2022). C’est chose faite, en Europe, en 1992, lorsque la Politique Agricole Commune (PAC) passe du soutien des prix aux subventions individuelles. Les images satellites seront dès lors utilisées pour surveiller l’usage des sols, et vérifier l’exactitude des déclarations des agriculteurs. La même année, les États-Unis modernisent leur réseau de radars météorologiques, connu sous le nom de NEXRAD (Next Generation Weather Radar), permettant pour la première fois aux ornithologues de suivre en temps réel les migrations des oiseaux dans le ciel nocturne (Weidensaul 2024). Dix ans plus tard, en 2002, le laboratoire d’ornithologie de Cornell lance un outil de science participative, eBird, destiné à alimenter une grande base de données scientifique à partir d’observations d’amateurs. Cette base enregistre sa cent-millionième observation en 2012, et sa deux-cent-millionième seulement deux ans plus tard, en 2014 (Weidensaul 2024, 200).
Cette même année, en France, débute la numérisation des haies. Entamé par de petites mains peu payées en Turquie, en Roumanie et en Inde, ce gigantesque “chantier”, symptomatique du “verdissement” de la Politique Agricole Commune, consiste à transformer en polygones l’intégralité des “surfaces non agricoles” des campagnes françaises, pour vérifier leur intégrité et sanctionner ceux qui y attenteraient (Magnin 2024).
En novembre 2016, les cadavres de milliers d’oies sauvages tombent en pluie sur la ville de Butte, aux États-Unis. Quelques minutes plus tôt, les oiseaux s’étaient posés sur le grand lac que forme l’ancienne mine de cuivre de Berkeley Pit, l’un des sites les plus pollués du pays, dilution d’arsenic, de cadmium et de plomb (Izoard 2024). Condamnées à effaroucher les oiseaux pour éviter les pluies macabres, les entreprises responsables s’en remettent aux ornithologues pour les informer de l’arrivée des grandes migrations saisonnières. Celles-ci se dessinent sur les écrans d’ordinateurs, grâce aux données transmises en continu par les radars NEXRAD. Chaque année, la production de nouveaux appareils électriques et électroniques exige 3 millions de tonnes de cuivre. Une part importante sert à la transmission des données dans les réseaux de communication physiques. 5600 tonnes sont utilisées pour la fabrication des 1 400 000 000 smartphones vendus annuellement (Dedryver 2020, pp. 9-10)
Cette journée d’étude interdisciplinaire suivra 7 fils rouges.
Simulations. Tout ce que nous savons des futurs possibles du climat, sous différents scénarios, repose sur des simulations numériques (Barberousse 2008) . En l’espèce, les ordinateurs ne servent pas seulement à étendre la puissance de calcul humaine, mais bien à produire des substituts de l’expérience. Les simulations, omniprésentes dans la préparation aux catastrophes, jouent aussi un rôle important dans la surveillance des zoonoses et la veille sanitaire aux frontières des espèces (Keck 2018), ou encore dans la modélisation des risques naturels par les assureurs, et l’anticipation des évènements extrêmes (Aguiton 2018). Ces simulations reposent sur de vastes bases de données (Keck 2013; Barberousse 2021), dont la constitution et la maintenance constituent des objets d’enquête à part entière.
Infrastructures. Ouvrir la “boîte noire” (Mitchell, Charbonnier, et Vincent 2018) des infrastructures numériques signifie plusieurs choses. D’abord prendre la mesure de leur matérialité. Si la consommation en eau et en énergie du numérique est maintenant bien établie, la prise de conscience de ses besoins en métaux est plus récente (voir Extractivismes). Il serait possible de faire une histoire environnementale des infrastructures (Magalhães 2024) du numérique. Ensuite, s’intéresser aux formes de travail que la production des données numériques mobilise, depuis les “travailleurs du clic” (Casilli 2019; Le Ludec, Cornet, et Casilli 2023) jusqu’aux bénévoles plus ou moins contraints. Tout comme les relevés des ornithologues amateurs, le travail administratif (Mesnel 2017, 2020) des agriculteurs peut être envisagé comme la production continue d’une infrastructure informationnelle numérique.
Paysages (visuels et sonores) À l’autre extrémité du cycle de la numérisation, il y a la manière dont elle transforme les expériences du paysage, les façons “de les arpenter, les comprendre, les représenter, les projeter, les raconter, ou tout simplement les partager” (Geisler et Caillault 2024, 1). Sebastian Grevsmühl a bien montré comment l’avènement d’une vue “d’en haut” de la Terre, au cœur de la guerre froide, a fonctionné comme une métaphore de sa fragilité, en nourrissant simultanément des projets géo-technocratiques (Grevsmühl 2014). On s’intéressera donc aux “régimes scopiques” induits par la numérisation, dans une perspective mêlant histoire des sciences et études visuelles (Grevsmühl 2016), en dialogue avec la cartographie critique et les critical data studies (Noucher 2023; Gautreau 2021; Davret 2023). Mais la numérisation de la nature opère aussi au-delà du visuel. La constitution de vastes bases de données à partir d’enregistrements sonores de milieux naturels constitue ainsi une direction capitale des recherches sur l’écologie auditive humaine (Lorenzi et al. 2023; Pijanowski 2024; Sueur 2023). L’archéologie des paysages sonores (Pardoen 2017, 2020) exploite les potentiels d’immersion et de simulation du numérique pour synthétiser, sous la forme de réalités virtuelles, les résultats d’enquêtes sur les sons du passé.
Zones blanches. On prêtera une attention toute particulière aux zones blanches de la numérisation de la nature, en tentant d’éviter deux écueils inverses : celui qui concède trop vite l’omniscience aux technologies numériques, et celui qui naturalise les vides, en oubliant le travail de “blanchiment” (Noucher 2023) des producteurs et diffuseurs de données. Symétriquement, on s’intéressera aux résistances à la numérisation de la nature, aux manières de la tenir à distance, aux “luttes feutrées” (Pruvost 2024) et aux alternatives qui se dessinent dans les blancs des cartes. L’étude du Registre Parcellaire Graphique (RPG) révèle ainsi que les zones non numérisées, exploitées par des retraités, des double-actifs et des personnes vivant à l’écart du système des subventions, sont des îlots de stabilité paysagère (Preux 2019).
Surveillance. La numérisation est aussi le lieu d’une recomposition des rapports de pouvoir (Gautreau 2021, 141‑85). C’est particulièrement flagrant lorsque les données produites sont utilisées à des fins de surveillance et de police. Les sociologues des polices environnementales (Magnin, Rouméas, et Basier 2024) rejoignent ici les anthropologues et historiens de la conservation (Blanc, Guérin, et Quenet 2022; Jacoby 2021). Mais c’est tout aussi vrai d’utilisations plus commerciales. La multiplication des capteurs sur les machines agricoles en donne un exemple. Le flot de données qu’ils produisent offre un pouvoir nouveau aux constructeurs, à la fois sur les agriculteurs, et sur les distributeurs qui sont partiellement contournés (Oui 2021; Brunier 2022).
Promesses. La sociologie de l’agriculture constitue un observatoire privilégié pour étudier les promesses de verdissement et d’écologisation du numérique (Oui 2021; Aguiton, Brunier, et Oui 2022). Il ne s’agira pas tant d’évaluer la pertinence de ces promesses que de déterminer les acteurs qui les portent, les manières dont elles modifient les pratiques et les identités professionnelles (Mesnel 2020), et sont mobilisées dans les controverses (Aguiton, Brunier, et Oui 2022).
Extractivismes. Le numérique a besoin de cuivre, d’étain, de platine, de cadmium, de lithium, et de dizaines d’autres métaux plus ou moins abondants, à l’extraction plus ou moins polluante. C’est pourquoi il serait curieux d’enquêter seulement sur les effets symboliques de la numérisation de la nature, quand les extractions qui la rendent possibles transforment radicalement des lieux de vie. L’angle que l’on propose est celui de l’ambivalence que les populations concernées entretiennent envers les mines : rebelles maoïstes dont elles signent la perte et constituent le revenu (Shah 2022), ouvriers malades, inquiets et nostalgiques (Rouillé 2024), indépendantistes kanaks tiraillés entre préoccupations sanitaires et retombées économiques (Demmer 2021); mineurs alternativement protestataires et loyalistes (Buu-Sao 2023, 2024; Buu-Sao et Patinaux 2023). Il est significatif que le concept “d’extractivisme des données” ait récemment été appliqué au travail d’annotation réalisé à bas coût à Madagascar, pour le compte des entreprises de l’intelligence artificielle (Le Ludec 2024).
Aguiton, Sara Angeli. 2018. « Fortune de l’infortune. Financiarisation des catastrophes naturelles par l’assurance ». Zilsel 4 (2): 21‑57. https://doi.org/10.3917/zil.004.0021.
Aguiton, Sara Angeli, Sylvain Brunier, et Jeanne Oui. 2022. « Dans la boîte noire de l’agriculture numérique:Infrastructures, politiques et environnements ». Études rurales 209 (1): 8‑19. https://doi.org/10.4000/etudesrurales.29565.
Barberousse, Anouk. 2008. « Les simulations numériques de l’évolution du climat : de nouveaux problèmes philosophiques ? » Revue philosophique de la France et de l’étranger 133 (3): 299‑308. https://doi.org/10.3917/rphi.083.0299.
———. 2021. « Biodiversity Databanks and Scientific Exploration ». Lato Sensu: Revue de La Société de Philosophie Des Sciences 8 (2): 32‑43. https://doi.org/10.20416/LSRSPS.V8I2.4.
Blanc, Guillaume, Mathieu Guérin, et Grégory Quenet. 2022. Protéger et détruire: gouverner la nature sous les Tropiques, XXe-XXIe siècle. Paris: CNRS éditions.
Brunier, Sylvain. 2022. « Quels usagers pour les images satellite ? De l’observation des terres émergées à la surveillance des activités agricoles (1972-1990) ». Études rurales 209 (1): 20‑38. https://doi.org/10.4000/etudesrurales.28117.
Buu-Sao, Doris. 2023. Le capitalisme au village: pétrole, état et luttes environnementales en Amazonie. Paris: CNRS éditions.
———. 2024. « « Nous sommes Rio Tinto » : Engagement et encadrement de la main-d’œuvre dans une mine « durable » ». Cultures & Conflits 130 (3): 23‑41. https://doi.org/10.4000/conflits/24787.
Buu-Sao, Doris, et Leny Patinaux. 2023. « Les inerties de la transition : la reproduction des paysages capitalistes en Europe, des mines de cuivre aux éoliennes ». Politix 144 (4): 99‑123. https://doi.org/10.3917/pox.144.0099.
Casilli, Antonio A. 2019. En attendant les robots: enquête sur le travail du clic. La Couleur des idées. Paris: Éditions du Seuil.
Davret, Juliette. 2023. « La partie immergée de l’information géographique : analyse critique à travers le cas de la planification maritime ». These de doctorat, Nantes Université. https://theses.fr/2023NANU2005.
Dedryver, Liliane. 2020. « La consommation en métaux du numérique. Un secteur loin d’être dématérialisé ». Paris: France Stratégie. https://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/fs-2020-dt-consommation-metaux-du-numerique-juin.pdf.
Demmer, Christine. 2021. « Souveraineté(s) kanake(s) au pays du nickel (Nouvelle-Calédonie) ». Écologie & politique : sciences, culture, société, Écologies politiques depuis les Outre-mer, nᵒ 63 (novembre): 57‑73. https://hal.science/hal-03380409.
Gautreau, Pierre. 2021. La Pachamama en bases de données: géographie politique de l’information environnementale contemporaine. Travaux et mémoires, n° 96. Aubervilliers: Éditions de l’IHEAL.
Geisler, Élise, et Sébastien Caillault. 2024. « Expériences du paysage et pratiques numériques ». Projets de paysage. Revue scientifique sur la conception et l’aménagement de l’espace, nᵒ 30 (juillet). https://doi.org/10.4000/120t0.
Grevsmühl, Sebastian Vincent. 2014. La Terre vue d’en haut : l’invention de l’environnement global. Anthropocène. Paris: Ed. du Seuil.
———. 2016. « Images, Imagination and the Global Environment: Towards an Interdisciplinary Research Agenda on Global Environmental Images ». Geo: Geography and Environment 3 (2): e00020. https://doi.org/10.1002/geo2.20.
Izoard, Celia. 2024. La ruée minière au XXIe siècle: enquête sur les métaux à l’ère de la transition. Écocène. Paris: Éditions du Seuil.
Jacoby, Karl. 2021. Crimes contre la nature: voleurs, squatters et braconniers l’histoire cachée de la conservation de la nature aux États-Unis. Traduit par Frédéric Cotton. Collection Essais. Toulouse: Anacharsis.
Keck, Frédéric. 2013. « Compter les virus, observer les oiseaux:Des bases de données pour la grippe aviaire ». Revue d’anthropologie des connaissances 74 (4): 857‑83. https://doi.org/10.3917/rac.021.0857.
———. 2018. « Avian preparedness: simulations of bird diseases and reverse scenarios of extinction in Hong Kong, Taiwan, and Singapore ». The Journal of the Royal Anthropological Institute 24 (2): 330‑47. https://doi.org/10.1111/1467-9655.12813.
Le Ludec, Clément. 2024. « Des humains derrière l’intelligence artificielle. La sous-traitance du travail de la donnée entre la France et Madagascar ». These de doctorat, Institut polytechnique de Paris. https://theses.fr/2024IPPAT001.
Le Ludec, Clément, Maxime Cornet, et Antonio A Casilli. 2023. « The Problem with Annotation. Human Labour and Outsourcing Between France and Madagascar ». Big Data & Society 10 (2): 20539517231188723. https://doi.org/10.1177/20539517231188723.
Lorenzi, Christian, Frédéric Apoux, Elie Grinfeder, Bernie Krause, Nicole Miller-Viacava, et Jérôme Sueur. 2023. « Human Auditory Ecology: Extending Hearing Research to the Perception of Natural Soundscapes by Humans in Rapidly Changing Environments ». Trends in Hearing 27 (janvier): 23312165231212032. https://doi.org/10.1177/23312165231212032.
Magalhães, Nelo. 2024. Accumuler du béton, tracer des routes: une histoire environnementale des grandes infrastructures. Paris: la Fabrique éditions.
Magnin, Léo. 2024. La vie sociale des haies. Enquête sur l’écologisation des mœurs. La Découverte. https://shs.cairn.info/la-vie-sociale-des-haies--9782348082641.
Magnin, Léo, Rémi Rouméas, et Robin Basier. 2024. Polices environnementales sous contraintes. Sciences durables. Paris: Rue d’Ulm.
Mesnel, Blandine. 2017. « Les agriculteurs face à la paperasse:Policy feedbacks et bureaucratisation de la politique agricole commune ». Gouvernement et action publique 6 (1): 33‑60. https://doi.org/10.3917/gap.171.0033.
———. 2020. « Des formulaires administratifs pour gouverner l’agriculture : une comparaison des agriculteurs face à la Politique agricole commune et des policy feedbacks, en France et en Espagne ». These de doctorat, Paris, Institut d’études politiques. https://theses.fr/2020IEPP0022.
Mitchell, Timothy, Pierre Charbonnier, et Julien Vincent. 2018. « Étudier les infrastructures pour ouvrir les boîtes noires politiques. Entretien avec Timothy Mitchell ». Tracés. Revue de Sciences humaines, nᵒ 35 (décembre): 209‑28. https://doi.org/10.4000/traces.8499.
Noucher, Matthieu. 2023. Blancs des cartes et boîtes noires algorithmique. Paris: CNRS Éditions.
Oui, Jeanne. 2021. « La précision au secours des pollutions : des technologies numériques pour écologiser le productivisme agricole ». These de doctorat, Paris, EHESS. https://theses.fr/2021EHES0137.
Pardoen, Mylène. 2017. « Archéologie du paysage sonore. Reconstruire le son du passé ». Revue de la BNF 55 (2): 30‑39. https://hal.science/hal-02416553.
———. 2020. « “ Bretez II ” et l’archéologie du paysage sonore : la restitution sensorielle ». In Situ : Revue des patrimoines, nᵒ 42 (juin). https://doi.org/10.4000/insitu.27668.
Pijanowski, Bryan C. 2024. Principles of soundscape ecology: discovering our sonic world. Chicago: The University of Chicago Press.
Preux, Thibaut. 2019. « De l’agrandissement des exploitations agricoles à la transformation des paysages de bocage : analyse comparative des recompositions foncières et paysagères en Normandie ». These de doctorat, Normandie. https://theses.fr/2019NORMC036.
Pruvost, Geneviève. 2024. La subsistance au quotidien: conter ce qui compte. L’horizon des possibles. Paris: La Découverte.
Rouillé, Nicolas. 2024. L’Or et l’Arsenic. Histoire orale d’une vallée minière. Toulouse: Anacharsis.
Shah, Alpa. 2022. Le livre de la jungle insurgée: plongée dans la guérilla naxalite en Inde. Traduit par Celia Izoard. Montreuil-sous-Bois: Éditions de la Dernière lettre.
Sueur, Jérôme. 2023. Histoire naturelle du silence. Mondes sauvages. Arles: Actes Sud.
Weidensaul, Scott. 2024. Le monde à tire-d’aile: l’odyssée mondiale des oiseaux migrateurs. Traduit par Anne Steiger. Mondes sauvages. Arles: Actes Sud.